Ce sont des derniers mois agités que connaît Quentin Merlin. D’une saison 2021-2022 improvisée par Antoine Kombouaré au poste de latéral gauche qui l’a révélé aux yeux de la France, à un changement radical de poste sous les ordres de Pierre Aristouy cet été, en passant par une blessure l’éloignant 3 mois des terrains cet hiver, la carrière récente du natif nantais n’est pas un long fleuve tranquille.
Alors qu’il se préparait à vivre une saison tout à fait novatrice, à un poste qu’il ne connaît pas encore et qui devrait se situer entre celui d’ailier gauche, meneur de jeu ou ailieur droit, cet exercice 2023-2024 pourrait bien lui réserver une dernière surprise.
Des Canaris aux Aiglons
Selon Foot Mercato, il se pourrait que l’avenir de Quentin Merlin ne se dessine pas sur les rives de l’Erdre, lui qui n’a pas dévié de sa ville natale tout au long de ses 21 années d’existence.
L’OGC Nice s’est fixé une priorité en tête d’ici la fin du mercato : recruter un nouveau latéral gauche. Bien que la primeur des désirs niçois se dirige pour l’instant vers l’international algérien de Wolverhampton Rayan Aït-Nouri, il n’est pas le seul nom présent sur la liste de vœux sudistes.
Évalué à 7 Millions d’euros par le site Transfermarkt, Quentin Merlin ferait bonne impression auprès de ceux qu’il a vaincu lors de la finale de la Coupe de France 2022. C’était d’ailleurs sur un centre du latéral nantais que la main niçoise provoquant le penalty décisif avait été commise.
Le nom de l’homme aux 5 buts et 3 passes décisives avec les Jaune-et-Vert était resté loin de tout courtisan jusqu’a présent, sûrement en raison de sa récente prolongation de contrat jusqu’en 2026. Il serait donc désormais sur les tablettes à la fois de l’OGC Nice, mais également de l’Olympique Lyonnais selon Foot Mercato.
Reste qu’un départ du nantais de formation serait un véritable coup dur pour Pierre Aristouy qui prévoyait d’en faire un élément principal de son système de jeu, tout empreint de polyvalence. Il lui faudra donc retenir les ailes de son joueur fidèle, pour que celles-ci restent décorées du duvet citron d’un Canari, plutôt que du plumage cerise d’un Aiglon.